À propos du Senseï

Né le 11 décembre 1967 à Lausanne, Sensei est d'origine italienne. Son père arrive en Suisse, en 1962, et sa maman arrive de la Sardaigne en 1967. Leur rencontre et leur union s'effectue et perdure encore aujourd'hui.. 

Sensei effectue son parcours scolaire et toutes ses études à Lausanne. Soumis à la politique de James Swarzenbach dans les année 1970, Sensei ce souvient de l'époque ou " les chien et les Italiens sont interdit " dans certain café de Lausanne. Malgré ceci, son père lui a toujours dit : Nous devons chercher à être de bon citoyen et travailler pour devenir une famille intégrée et respectée. Malgré ses recommandations, que Sensei suis toujours aujourd'hui, le parcours avec les Helvètes n'as pas été facile. Il se souvient que certain enseignant ne voulaient pas qu'il apprenne. Il se souviens qu'il devait faire toujours plus que la moyenne de ses camarades de classe. Il se souvient de ces années d'intégrations difficiles ou Sensei a connu le racisme et les humiliations des helvètes

La pratique sportive lui a permis de contrer les insultes qu'il recevait à l'école et dans sont parcours d'enfant. Sensei se souvient des qualificatifs tell que : " sale magut " ou " bouffeur de spaghetti " ou encore à l'âge adulte les helvètes l'appelait "le rital"Il entame une pratique sportive très jeune. Son père l'initie au ski à l'âge de 6 ans, mais lui à l'âge de 8 ans il voulait être Boxeur ! Son père ne voulait pas.Alors pour s'évader, il se met à l'âge de 12 ans à faire le tour du Lac Léman, tout seul et avale les 180 km en 15h !  Sa voie sportive pour montrer qu'Il était une bonne personne commence. Il s'inscrit tout seul à une course Cycliste cadet dans la région. Il gagne cette épreuve, très content de ramener un trophée à sa maman, il évolue dans un club cycliste pendant plusieurs années. 

En 1989, le cours de la vie et son lot de difficultés amenèrent Sensei au tournant de sa vie sportive. Il évoluait alors dans le cyclisme de haut niveau et cherchait de nouvelles valeurs. La rencontre avec le Sensei roumain Stérian Tuluceanu fut déterminante pour la suite de sa vie. Les valeurs de ce premier contact sont toujours transmises au sein de cette école : " Oser le combat avec l'autre, se dépasser et s'adapter ". 

En 1991, il est mobilisé par l'armée italienne, afin de partir à la guerre du Koweït ! Cette épreuve est marquante car il doit se rendre a la caserne militaire de Salerno. Cette épreuve ne durera que 3 mois. Aujourd'hui, Sensei à toujours le traumatisme de cette expérience. A chaque départ en avion pour les tournois de Karaté, Sensei est prit de peur, de ne plus revenir auprès de sa famille. 

En 1994, il effectue son 1er tournoi national et enchaîne de multiples podiums. Il remporte un tournoi ou tout les styles sont représentés ! 

En 1999, le décès de son fils Vlad, renforce sa persévérance pour poursuivre encore plus en profondeur sa pratique du karaté..

En 2002, Sensei obtint sa ceinture noire premier Dan. Suivirent plusieurs années de compétition élite avec le Team Karaté Dardania Lausanne, affrontant des combattants internationaux, effectuant des stages en Suisse et à l'étranger, durant lesquelles il dût s'adapter et apprendre à se canaliser dans l'effort et la vie. 

En 2004, un stage d'entraînement kyokushin en Roumanie lui permet de rencontrer Shihan Florian Toader. Cette seconde rencontre majeure le fixa définitivement sur la voie du Karaté Kyokushinkai. 

En 2008, ne se suffisant pas des efforts fournis jusque-là, Sensei partit au Japon pour s'entraîner plus profondément à l'honbu de Tokyo avec des instructeurs Japonais. La rencontre et le combat terminèrent son initiation et lui permit de porter encore plus loin le dépassement de soi requis pour comprendre le Kyokushin spirit.

Cette même année le récompensa de son ardeur au travail de soi. Après 6 combats difficiles, il obtint le titre de Champion Suisse IKO (élite), à l'âge de 40 ans ! En dépit de la peine et des souffrances, il gardera humblement en mémoire les accolades des combattants et les félicitations du public. Sélectionné par la Swiss Kyokushin Karate Organisation pour se présenter au Championnat d'Europe en Espagne, il décide de mettre un terme à la compétition. L'esprit Kyokushin de Lausanne était là, ce n'était que le début. C'est 3 mois après ce premier championnat suisse, naissait l'école "Kyokushin Karaté School" qui devint par la suite l'IchiGeki Academy. 
En effet, poussé et suivi par un entourage concerné à le suivre, Sensei Biancaniello accepta avec honneur de partager son acquis avec des proches intéressés à suivre cette voie .

En 2013, avec force et rigueur, dans un esprit indomptable, seul et contre tous, Sensei impose le respect avec civilité auprès d'une municipalité de l'ouest lausannois. Sensei est contraint d'entamer une procédure en justice contre cette municipalité qui n'as pas assumé leur responsabilité et leur stratégie machiavélique. il se retrouve pendant 4 ans, sans son certificat de travail qui valide ses 10 ans de fonction ! Pour lui, il sait qu'il sera impossible de retrouver un emploi. En affrontant en solitaire toutes les adversités politiques pendant un procès long de 6 ans, Sensei se retrouve isolé pendant 3 ans dans son habitation qui deviens le seul lieux sacré. Il entame un parcours extrême où il doit canaliser l'injustice, son épouse quitte définitivement la maison, sa famille est impuissante pour le comprendre et plus personne ne lui accorde une vie sociale. Très seul dans ce combat, il entame des entraînements de Karate et de musculation au quotidien, des marches de nuit de plus de 30 km afin de canaliser sa colère, il entame régulièrement des méditations de plus de 7 jours et pendant 3 ans et il décide de créer le dojo IchiGeki en 2016. 

En 2018, le tribunal de Lausanne lui donne entièrement raison et condamne cette municipalité. Il obtient son certificat de travail seulement après 5 ans ! Aujourd'hui, Sensei continue avec élèves, de suivre sa voie dans le domaine de la formation et de la transmission des valeurs fondamentales telles que le respect, la solidarité et la performance et en y associant, les vertus telles que la patience, la bienveillance, la résilience et la discipline. Le seul traumatisme qu'il gardera, c'est une rupture totale du lien de confiance avec les politiques d'aujourd'hui ! 

L'année 2023 restera importante et merveilleuse avec l'arrivée de Kenji, fils de Sensei. La transmission éducative et future sera que, Kenji : " si tu veux obtenir ce que tu n’a jamais eu, commencé à faire ce que tu n’as jamais fait. Car la volonté, appelle l’action et l’action produit le résultat. Souviens-toi de ceci, quand l’avancée devient dure, seules les dures avancent et quand l’intelligence épouse la chance, elle donne naissance à la réussite. Alors ne baisse jamais les bras car le retard n’empêche pas le bonheur ".

✍️Un leader ne cherche pas le consensus, il regarde derrière lui en donnant du sens ....» Sensei Biancaniello

Osu !




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